Selon Mediapart, deux procureurs, accompagnés de trois policiers, ont voulu perquisitionner le matin du 4 février les locaux du média, dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet pour, notamment, atteinte à la vie privée d’Alexandre Benalla.
Ce 4 février, le site d’investigation Mediapart dit avoir refusé que deux procureurs accompagnés de trois policiers ne procèdent à la perquisition de ses locaux.
«Cette enquête, qui vise les enregistrements révélés par Mediapart, est susceptible d’atteindre le secret des sources de notre journal. C’est pourquoi nous avons refusé cette perquisition», a fait savoir le média.
Le parquet de Paris a en effet ouvert une enquête pour «atteinte à l’intimité de la vie privée» et sur les conditions d’enregistrement d’une conversation entre Alexandre Benalla et Vincent Crase fin juillet, après sa diffusion la semaine passée par Mediapart, selon l’AFP.
Révélés par Mediapart le 31 janvier, ces extraits audio prouvaient que les deux hommes avaient menti au Sénat.Le premier s’était notamment vanté du soutien d’Emmanuel Macron en ce sens.
URGENT. Deux procureurs, accompagnés de trois policiers, ont voulu perquisitionner ce matin, à 11h10, les locaux de Mediapart dans le cadre d'une enquête ouverte par le parquet pour (notamment) atteinte à la vie privée de M.Benalla suite à nos révélations de la semaine dernière.
— Mediapart (@Mediapart) 4 février 2019